INTERVIEW BENJAMIN BATAILLE

Publié le 13.03.2014

A la veille du match Tremblay/Cesson, Benjamin Bataille, demi-centre tremblaysien, qui s'est engagé avec le CRMHB dès la saison prochaine, a accepté de répondre à nos questions. Il évoque la rencontre à venir et ses ambitions.

Vendredi, tu affronteras le club dans lequel tu as signé pour la saison prochaine ; cette rencontre est-elle particulière ?
C’est un match un peu spécial car je joue contre le club dans lequel je serai la saison prochaine ; mais à ce niveau, il n’y aura pas d’émotion. Je suis tremblaysien jusqu’à fin juin et je veux maintenir Tremblay en D1. Nous sommes dans une situation délicate au vu de notre classement et nous devons sortir de cette phase.

Tremblay est en difficulté cette saison, mais Cesson reste sur 2 défaites (CdF et championnat), qui a le plus gros avantage ?
Je pense que notre ennemi n°1 c’est nous-mêmes. Notre problème depuis le début de saison est que nous n’arrivons pas à jouer 1 heure pleine. Quand c’est le cas, nous pouvons battre tout le monde, d’ailleurs nous avons gagné Saint-Raphaël. Nous devons rester concentrés sur ce que nous devons faire. Sur le papier, nous avons de bons joueurs mais nous avons du mal à créer une alchimie pendant une heure. Nous produisons du bon jeu pendant 30 – 45 minutes puis nous nous effondrons par la suite comme face à Sélestat ou Nîmes. Nous sommes capables du meilleur comme du pire.
Cesson est une belle équipe qui joue bien avec quelques individualités qui se mettent au service du collectif comme Romain Briffe, qui fait de bonnes performances ou Yann Genty. C’est une équipe qui se connaît bien, qui a son jeu et qui répète ce qu’elle sait faire. Elle est agressive en défense et joue rapidement l’attaque.

Tu viens de t’engager avec Cesson, quelles sont tes ambitions ? Après avoir suivi la filière jeune de l’Equipe de France, penses-tu à l’Equipe A ?
C’est un nouveau challenge pour moi, un nouveau style de vie qui s’annonce puisque je suis d’origine parisienne et que je n’ai jamais quitté la région. David Christmann a envie de travaillé avec moi et je viens pour progresser et avoir du temps. Je souhaite vraiment gagner ma place et devenir un leader dans cet effectif, que se soit en défense ou en attaque sur le poste d’arrière gauche ou de demi-centre. D’un point de vue collectif, c’est de finir le plus haut possible dans le classement mais le championnat est de plus en plus serré, il y a peu d’écart de points entre la 4ème et la 8ème place. Lorsque l’on débute une saison, tous les matches sont à gagner ; si à la fin il y a une bonne place à prendre au classement ou une victoire en Coupe, ce n’est que du bonus.

Concernant l’Equipe de France, c’est vrai que j’ai suivi toute la filière jeune ; j’ai donc goûté à l’expérience internationale. Nous avons fini 3ème aux JO Jeunes et 3ème des mondiaux en 2012 ; cela permet également de travailler et de découvrir le monde. Maintenant, pour continuer, il faudrait que j’intègre l’Equipe de France A et il y a encore de la marge. Je dois encore progresser et développer mon potentiel. Je dois continuer à travailler et à prouver sur le terrain.

Avec ton frère à Ivry, le handball est-il une histoire de famille ?
Ma mère faisait du handball et mon père était nageur (il a fait les JO de 84). Je suis issu d’une famille sportive. Mon frère Mathieu s’est mis au handball à 10 ans et mon autre frère faisait du basket. Quand j’étais plus jeune, je pratiquais les 2 disciplines et lorsque j’ai dû faire un choix, je me suis tourné vers le handball.

Avec ton frère, êtes-vous en compétition, vous donnez-vous des conseils ?
Il n’y a pas de compétition entre nous, nous avons 5 ans d’écart et n’avons donc jamais joué ensemble étant jeune. Chacun suit son propre parcours. Bien sûr, nous parlons un peu de handball et parfois lorsque nous faisons une belle action, de bonnes performances, chacun dit à l’autre d’aller voir la vidéo sur dartfish. Nous sommes contents de ce que l’autre fait.

En dehors du handball qu’aimes-tu faire ?
J’aime jouer à la PS3 et regarder des séries, sortir avec des amis et me balader en bord de Seine…
En arrivant à Rennes, j’espère pouvoir suivre une formation pour commencer dès à présent à construire mon avenir.