INTERVIEW EMMANUEL MARTY

Publié le 24.11.2015

Emmanuel Marty, capitaine de la Nationale 2 répond à nos questions.

Il y a eu de nombreuses arrivées cette année, comment s’est passé l’intégration ?
C’est toujours difficile d’intégrer beaucoup de nouveaux joueurs en même temps, mais l’intégration s’est bien passée. Nous avons fait plusieurs tournois amicaux qui nous ont permis de mieux nous connaître. Nous avons une équipe jeune, mais nous avons un bon groupe.

Quel a été ton rôle en tant que capitaine ?
En début de saison, mon rôle était surtout d’intégrer les nouveaux dans le groupe.
D’un point de vue plus global, mon rôle est de booster l’équipe pendant les rencontres. J’essaye de leur donner confiance ; je répète souvent qu’il faut tout donner, avoir confiance en soi, qu’il ne faut pas se laisser déstabiliser par le match.
La saison passée, j’avais surtout du poids en défense, cette année, le fait d’être capitaine m’entraîne à être plus présent dans tous les secteurs de jeu.

Le début de championnat est un peu en dents de scie, comment expliques-tu cela ?
Nous ne devons pas nous trouver des excuses pour expliquer nos défaites. Nous avons fait des matches catastrophiques, comme à Rezé ou à domicile face à Chartres ; nous n’aurions jamais dû les perdre. Nous n’avons pas su montrer les valeurs du club ; nous n’avons pas été assez combatifs, nous nous sommes laisser prendre par la pression du match. Dans ces moments, la jeunesse de l’équipe se fait sentir, car sur nos 3 matches gagnés, il y en a un où nous avions Michele (qui revenait de blessure) et un autre où il y avait Yann Leber : ils nous ont beaucoup apporté par leur présence. Cela nous a fait du bien d’avoir un peu de maturité et d’expérience.

Dans quels domaines devez-vous progresser ?
Nous devons travailler sur l’aspect mental, savoir gérer nos temps forts et nos temps faibles. Comme nous le dit Cyril, nous avons tendance à nous éparpiller, moi le premier. Il faut que l’on se recadre les uns les autres et être plus sérieux dans notre handball.
Nous devons apprendre à bien nous connaître car nous manquons parfois d’automatismes.

Le groupe est constitué de jeunes du Centre de Formation et de licenciés, comment gérez-vous cela ?
Nous avons un groupe qui vit très bien, donc cela ne pose pas vraiment de difficultés. Peut-être que les joueurs n’étant pas pris le week-end (le coach est amené à faire des choix) sont frustrés mais cela met une concurrence. Celle-ci est très seine et pousse chacun d’entre nous à être performant, tant à l’entraînement qu’en match.

Vous assistez aux matches de la D1, cela vous apporte-t-il des choses ?
C’est toujours enrichissant de voir des matches de D1. Le jeu est plus rapide, plus fluide, c’est un niveau bien au dessus du nôtre. Et comme disait Pierre Taillé, c’est important de regarder des matches car nous apprenons beaucoup. Nous ne progressons pas seulement sur le terrain mais aussi en regardant les autres.

Un mot pour finir ?
Si vous ne savez pas quoi faire le samedi, osez rentrer au Palais des Sports (l’entrée est gratuite) pour venir nous supporter lors de nos matches : nous avons besoin d’encouragements.