Edgar, les Irréductibles ont payé cash leurs erreurs techniques vendredi dernier, face à Toulouse qui a puni sur le jeu rapide. C’est dommage, car on sentait qu’il y avait la place. C’est aussi ton impression ?
« C’est clairement frustrant. Toulouse avait un effectif réduit et enchaînait après leur match de Coupe d’Europe contre Porto. De notre côté, nous sortions d’une belle copie face à Montpellier avec du mieux, de quoi regagner de la confiance. Mais malheureusement, ça ne s’est pas passé comme on l’aurait voulu, et nous ne pouvons nous en vouloir qu’à nous-même, les joueurs. Nous n’avons pas réussi à mettre en place le plan de jeu prévu par le staff. Ce sont eux qui ont imprimé le rythme du match et nous ont puni sur contre-attaque. »
Selon toi, aujourd’hui, quels sont les éléments, technico-tactique ou même psychologique qui doivent provoquer cette bascule, ce déclic ? La situation actuelle est complexe, mais pour autant les Irréductibles ont encore leur destin en main et rien n’est scellé…
« Si seulement nous avions la réponse. Je suis un éternel optimiste. Dans ma courte carrière, je n’ai pratiquement joué que le maintien. À l’heure actuelle, il faut réussir à passer outre les éléments négatifs qui peuvent nous perturber. Tactiquement, nous devons revenir aux fondamentaux et surtout les respecter. Et le plus important pour moi reste l’état d’esprit, se battre pour le copain à côté en défense, mettre le copain dans les meilleures conditions en attaque, et mettre la tête de la première à la dernière seconde. J’espère que le déclic va arriver très vite parce que nous n’avons plus beaucoup de temps. Chaque match est désormais une finale. »
Dans quel état d’esprit, justement, l’équipe aborde-t-elle cette fin de saison ?
« J’ai la conviction que nous sommes tous concernés, mais surtout que la situation est encore entre nos mains, que rien n’est joué. Nous nous devons de rendre les clés du camion là où elles nous ont été données, et surtout laisser le club de Cesson à sa place, en première division. On va se battre comme des acharnés sur chaque rencontre et donner le meilleur de nous-mêmes tous les jours. »
Samedi soir, ce sont les Nîmois qui se présenteront à la Glaz Arena. Une équipe gardoise en pleine forme, qui n’a pas perdu en 2025. Quelles seront les clés du match, pour renverser cette Green Team ?
« En effet, ils ont une dynamique totalement à l’inverse de la nôtre. Il ne faut pas oublier que cette équipe était pendant pas mal de temps à la place où nous nous trouvons actuellement, ils ont continué à bosser et aujourd’hui ils sont là où ils sont.
Je n’ai pas envie de parler de clé pour battre Nîmes, il faudra juste trouver la clé pour battre notre pire ennemi actuel, c’est-à-dire nous-mêmes. »
Les oppositions face à Nîmes sont toujours et avant tout de vrais combats physiques… Les premières minutes et l’intensité déployée d’entrée paraissent déterminantes pour aller chercher un résultat ?
« J’ai envie de te répondre qu’à l’heure actuelle en première division tous les matchs sont des combats physiques. Peut-être que Nîmes plus que d’autres, il va bien évidemment falloir mettre les ingrédients physiques pour cette rencontre, mais ne pas oublier qu’avant tout, le plus important, c’est le handball. Si nous sommes appliqués, que l’on respecte nos fondamentaux et que nous perdons peu de ballons, cette rencontre peut avoir la meilleure des issues. Et je l’espère du plus profond de mon cœur, enfin un résultat à notre faveur. En tout cas, on fera tout pour ! »
Rendez-vous demain soir à la Glaz Arena.
- Ouverture des portes à 17h
- 18h: SGRMH vs Bègles en D2F
- 20h30: CRMHB vs Nîmes
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